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RTE, mécène sur le Larzac - Sous les lignes de RTE-SA, la police distribue la grenaille

 

temoignage d'une personne blessée le 24 juin 2012 à Montabot
>
> Posté là : https://nantes.indymedia.org/article/25907
>
> Derrière l'urgence, la bêtise. Retour sur le week-end de résistance du
> Chefresnes.
>
> Avancer en ayant oublié sa tête c'est revenir en ayant perdu un bras.
>
> Laisser place à la fragilité ou tout détruire.
>
> Je me suis fait tirée dessus par un flic.
> J'ai 15 impacts de métal dans le corps et ils y resteront ; la jambe, l'os
> du genoux, le vagin, le sein, le bras. Le nerf de mon bras droit a été
> sectionné, on a du opérer. Dans un an peut être je retrouverai ses
> capacités.
>
> J'écris pour qu'"on" ne puisse pas dire qu"on" ne savait pas. Qui veut
> savoir sait.
> J'écris pour qu'on arrête de nous censurer, frapper, enfermer, tuer
> derrière une soit disant démocratie et un soit disant état de droit.
> J'écris parce que je n'en peux plus qu'on renvoie les violences aux pays
> lointains et pauvres en se décharge lâchement des questions
> révolutionnaires qui se posent en tunisie, en lybie, en Egypte, en Syrie
> ... disant qu'en France c'est pas la même, qu'en France c'est différent,
> et même pire...
> Ecrire parce qu''à 20ans j'ai subie, vu et entendu trop de violences
> policières derrière des vitrines de mensonges et de propagande marchande.
> Écrire parce qu’il m'est insupportable de sentir cette boule d’angoisse
> dans mon ventre quand je croise un flic, et ce brouillard de solitude et
> d'impuissance face au système policier.
> Écrire faute hurler que ça ne peut plus durer, et de prendre acte.
> Ecrire parce que la liberté dans la civilisation occidentale est un
> mensonges meurtrier.
> Ecrire parce qu'il y a trop de silences et de mensonges sur la répression,
> sur nos luttes, sur les dangers du nucléaire, entre autre, sur la violence
> du système.
>
> Cette fois-ci, ça s'est passé au Chefresne, une commune qui résiste à
> l'implantation d'une ligne très haute tension de 170 km de long (cette
> ligne participe à la création d’un gigantesque réseau de circulation
> d’information mondial, avec non seulement vente d’électricité mais aussi
> contrôle des populations et automatisation de leurs échanges avec
> l’administration centrale. Le courant électrique sera produit par des
> éoliennes en mer du Nord, par des centrales nucléaires comme l’EPR de
> Flamanville, mais aussi mécaniquement par les trois réacteurs de Tricastin
> qui sont maintenant libérés de l’alimentation électrique de l’usine
> Eurodif qui a fermée ; http://antitht.noblogs.org/255 )
> Mais je porte en mois bien des blessés, bien des morts, bien des non dits,
> pas qu'en France, pas qu'ailleurs .
> Je porte en moi des prisons pleines et je sais les impunités à répétions
> pour les bourreaux légitimes.
> Amin Bentounsi a été assasiné le 21 avril par balle, dans le dos, et suite
> à ça des policiers manifestent armés, en uniforme, revendiquant le droit
> de tuer en prevention.
> Depuis leur mise en services le flash ball, les grenades assourdissantes
> et celles de desenclerment ont fait beaucoup de blessés, des oeils perdus,
> des plaies, des handicaps, des morts; personne n'a gagné devant la
> justice.
> Je sais des villes de plus en plus sécuritaires, un arsenal juridique de
> plus en plus liberticide, le perfectionnement du contrôle de la population
> en meme temps que celui des frontières.
> J'écris parce que j'en ai marre qu'on me demmande si "ça va". A ceux à qui
> j'ai dit "oui", la politesse ou l'habitude.
> bref.
>
> Nous nous sommes fait tirés dessus sous des pylones THT qui pullulent dans
> la campagne, dans un désastre mondial qui menace de péter à tout moment et
> dans lequel on nous voudraient civilisé, passif. Nous, à force, dépossédés
> de presque tout; de notre histoire, de son sens, du langage, de
> l'information, de nos corps, de nos désirs, de notre temps, de nos vies.
> Alors qu'on nous voudraient inoffensifs, craintifs, non violents, je ne
> veux pas qu'on me parle comme à "la malade", qu'on m'infantilise, qu'on me
> plaigne. J'ai besoin qu'on prenne soin des uns des autres, pour durer,
> j'ai besoin qu'on riposte aussi. J'ai besoin, pour guérir, d'un système
> sans flics, sans pouvoir.
> Oui, tenons compte des dégâts d'un fragment de guerre sociale explicite,
> de son lot de douleurs et de violence, mais n'abandonne pas, organisons
> nous. Ce qui ne tue pas rend plus fort parait-il, à condition de ne pas se
> mentir.
>
> Vous voulez des détails? Les mass-médias sont venus dans ma chambre
> d’hôpital avant l'opération. Un médecin généraliste, présent sur le camps,
> avait témoigné des violences policières et de l'utilisation d'armes de
> guerre ( grenades de Dé-encerclement, grenade assourdissantes, gaz
> lacrymogène, matraque...) laissant de nombreux blessés. Il avait été
> formidable sur le camps mais là il arrivait géné ; les mouches à merde du
> pouvoir, autrement dit les journalistes, voulaient filmer les impacts de
> métal dans les corps pour diffuser le témoignage. Pas d'image, pas de
> parole, c'était leur chantage. Ils restèrent une heure dans la chambre,
> tentant de se défendre de la bassesse de leur journaux (voir les revues de
> presse sur : http://www.percysoustension.fr )et de leur démarche.
> En voyant, sans surprise, ce qui en sort, un rectificatif s'impose.
>
> L'avancée des travaux de la ligne rend plus qu'urgente et nécessaire une
> résistance concrète et de terminée sur les infrastructures.
> "Il est maintenant évident et nécessaire, vu ce que nous imposent les
> pylônes dressés sur nos terres, que beaucoup de personnes sentent l’envie
> en eux d’agir directement contre ce maillon faible de l’industrie
> nucléaire vu l’inacceptable répression des opposants, les droits
> fondamentaux des personnes bafoués, les humiliations qu’inflige RTE à la
> population." (extrait de l'appel tous au chefrenes, wk de resistance;
> http://www.stop-tht.org/)
>
> Ces lignes participent à la dépossession de nos vies et s'imposent avec la
> même arrogance et le même fascisme que l'aéroport à Notre Dame des Lande,
> le tgv entre Lyon et Turin, la centrale à gaz au Finistère, les
> éco-quartiers dans nos villes gentrifiées ou encore que les prisons à
> visages humains, belle image de l'hypocrisie du merdier actuel.
> Alors d'où vient la violence?
>
> On le sait et on peut s'en indigner après coups, mais il est important de
> le rappeller : les appels publiques de rencontres ou d'action entrainent
> inévitablement un énorme déploiement du dispositif policier: Occupation
> policière et militaire du territoire, contrôle et fouilles de ceux qui y
> passent, surveillance (hélicoptères, dispositif d'écoute), renforts
> entrainés au terrain ( dans le cas du Chefresne, la spig, les garde mobile
> de blain, entrainé sur la lutte de notre dame des landes). ILs étaient
> plus de 500 armés sous les pressions d'une préfecture traumatisée par
> Valognes (ou la perte de la maitrise d'un territoire.)
> Leur volonté semble clair : casser le mouvement, faire mal, physiquement
> et moralement.
>
> Alors que les mass-media construisent méticuleusement la figure du
> dangereux radical qui veut en finir (avec on ne sait quoi) et qui vient de
> loin pour ça ( figure menaçante et complètement dépolitisée), ils passent
> sous silence les luttes et la répression croissante qu'elles subissent. Un
> territoire qui résiste est souvent occupé militairement, comme on le voit
> au Chefresne, à Notre Dame des Landes ou encore au Val de Suse; Sur fond
> d'expropriation, d'expulsions se déroulent quotidiennement les pressions
> psychologiques, financières, judiciaires et policières. Derrière la soit
> disant liberté de penser: l'interdiction d'agir. On nous tanne d'être non
> violent sous une violence croissante.
>
> Le 24 juin, une manifestation est partie vers le château d'eau, lieu de
> rencontres et de résistances, expulsé le mercredi 20 juin. Un autre
> cortège, dont je faisait partie, est allé en direction des pylônes (deux
> debout et un encore au sol). Il est difficile de dire s'il faut
> définitivement abandonner toute action de masse annoncée, si c'était un
> casse pipe d'aller à ce qui ne serait qu'affrontement anticipé par des
> flics mieux équipés, de se dire que la peur l'envie d'annuler était
> presente la veille et le matin et qu'elle était peut être sagesse. Il
> semble important de questionner nos mode de prise de descision dans des
> moments d'urgence et de "spectacle" comme celui-ci. "La marche pour
> l'honneur" mentionné dans un retour (lien ci dessus) laisse un triste
> arrière gout de ces armées de déja-vaincus avançant vers leur perte. Etre
> transversales, imprévisibles, inattendus pour ne pas devoir devenir force
> militaire… Un ami me dit après coup " cette fois encore on est pas passé
> loin de la mort, un d'entre nous aurait pu y rester".
> Dans la campagne grise de gaz nous n'avions pas le rapport de force ou
> l'intelligence nécessaire pour ne pas se faire repousser assez rapidement
> et violemment vers le camp. On entendait des détonations, des cris et sur
> la dernière charge les regards que je croisais étaient effrayés ou
> souffrants. Les lignes de flics, en entendant "il y a des blessés, du
> calme" se sont mis a charger en gueulant et tirant. Après avoir eu
> l'impression de bruler, j'ai eu celle de perde mon bras, puis la peur
> qu'ils nous tirent dans le dos ou qu'ils arrêtent. Quelqu'un m'a saisit et
> m'a sortie de là.
> A ceux qui disent que la guerre est finie, je leur dis qu'elle est
> latente, cachée, mais qu'on peut compter nos morts, pour ne pas les
> oublier. Un opposant est passé il y a quelque années sous un train castor
> qu'il a voulu bloquer en s'enchainant sur la voie. D'autres y ont laissé
> leur tendons, brulé par la disque use des flics qui voulaient les enlever,
> d'autres … la liste est incomplète. Combien de morts par le nucléaire, de
> Hiroshima à Fukushima en passant par ceux qu'on cache chez nous, combien
> de tonnes de déchets qui s'entassent, combien d’irradiés, et combien de
> faux débats démocratiques?
>
> Là, c'était une tente médic pleine de blessés. Tristement mais
> efficacement les gestes et les réflexes se mettent en place : soigner dans
> l'urgence, maitriser sa douleur et accompagner celle des autres, évacuer
> malgré les barrages de polices, éviter celui qui bloquaient l'accès à
> l'hopital de st Lo, attendre deseperement les pompiers bloqués, subir la
> réquisition d'un de leurs véhicules pour évacuer un policier égratigné au
> détriment d'une fille risquant de perdre la vue ...
>
> En arrivant à l'hopital, je raconte tous ça en montrant mon corps mutilé.
> On s'indigne, on s’énerve, on déplore dans le service hospitalier pas
> familier des violences policière de la France de 2012. Certains auraient
> voulu aller à la manifestation mais travaillaient, certains m'ont dit en
> levant le poing de continuer la lutte, d'autres n'en revenait pas,
> quelqu'un m'a dit "nous avons fait la guerre en Normandie, on sait ce que
> c'est". J'ai au téléphone un responsable de l’accessibilité des soins de
> l’hôpital de st Lo ( par rapport au barrage, deux fourgons et une lignes
> de garde mobile sur la route-sur la voie d'accès au CHU). Je répète, je
> dis que les pompiers n'arrivent pas à accéder au camp, il me répond qu'il
> fait ce qu'il peut. Il ajoute surtout qu'il reçoit, depuis le matin, des
> pressions de la préfecture pour avoir le nom et la nature des lésions des
> blessés du Chefresne. Il m'assure que le secret médical ne permet aucune
> fuite. Je lui dit de tenir face aux pressions et je le remercie pour cela.
>
> Je serai transférée et opérée. Je vous passe les moments où, dans cette
> chambre, j'ai eu l'impression d'être en taule ou que j'ai craint l'arrivée
> des flics, les moments où l’étonnement des gens me donnait envie de leur
> dire mais ouvre les yeux et informe toi, l’inquiétude pour ceux resté au
> camps, l'envie de parler avec tous ceux qui ont vécu ce moment, l'envie de
> dire que je n'en veux qu'aux flics, l'envie de casser la télé ou d'occuper
> le plateau au moment des infos régionales...
>
> Je sais juste qu'un moment me hante; cette heure entière où, mon bras
> anesthésié dans la salle d'attente du bloc opératoire, je n'ai pu
> m’empêcher et m’arrêter de pleurer. Pas que mon bras, pas que ces éclats,
> pas que le stress, mais la détresse de se savoir partie prenante d'une
> guerre pacifiée et dont les raisons comme les conséquences ne resteront
> connus que d'un petit nombre de camarades, noyées dans une indifférence
> générale.





Le dispositif à grenaille: dispersion "sans risque de blessure sérieuse"

http://www.verney-carron-security.com/fr/grenades/15-dispositif-balistique-de-dispersion.html
DBD/95 - DISPOSITIF BALISTIQUE DE DISPERSION
DMP - DISPOSITIF MANUEL DE PROTECTION
Dans sa version grenade à mains, elle permet aux Forces de l’Ordre, en situation critique de
maintien de l’ordre dépassée, de déstabiliser les délinquants et de s’offrir ainsi les quelques
secondes nécessaires à une décision de désenclavement ou d’interpellation.
Dans sa version autopropulsée, lancée au moyen d’un fusil lance grenades de 56 mm
,
elle permet en cas de maintien de l’ordre, de disperser à distance les manifestants sans risque
de blessures sérieuses

SAS S.A.P.L
Société d’Application des Procédés Lefebvre - Le Biot - 61550 Gauville - France
N° OTAN F9405 - Tel. : 33 (0)233 841 250 - Fax : 33 (0)233 341 608 - Email : sapl@orange.fr
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N° OTAN F9405 - Tel. : 33 (0)233 841 250 - Fax : 33 (0)233 341 608 - Email : sapl@orange.fr

Nombre de projectiles :
18
Poids total :
248 g
Poids de chaque projectile :
9,3 g
Force cinétique de chaque projectile :
80 joules
Niveau sonore :
160 DB
Bouchon allumeur de sécurité
à levier de déclenchement
Retard pyrotechnique :
1,5 s ou 2,5 s
Efficacité :
rayon de 15mètres

Date de création : 26/07/2014 @ 09:48
Dernière modification : 17/06/2019 @ 00:07
Catégorie : RTE, mécène sur le Larzac


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Les Aventures de ...

 Les Aventures de MARTINE: biggrin

- Martine en voyage (1954)
- Martine et Paul construisent un transformateur de 10 hectares (Edition mai 2010)


Martine Debiez était  la directrice du projet de RTE(sa) . Depuis elle a vogué vers d'autres projets. Et c'est un  Monsieur Perrin qui l'a remplacé, puis un monsieur Thibaud Chatry.
Paul Boulvrais était le sous Préfet en poste à Millau au début de cette vilaine histoire.
  D'autres acteurs (élus) ne sont pas dans les "Aventures de ...) et l'on peut le regretter.

tongue Pour faire un bon projet imposé, il faut :
- du privé : RTE-sa s'y emploie, mais a un gros vernis "public". Derrière ce "gestionnaire" il y a des instalateurs de "ventilateurs"(éoliennes industrielles imposées et pour l' " évacution")
- du public (RTE-sa en tant qu'ayant (entre autres) une "mission" de service public;  et les services de l'Etat, en commençant par préfecture, sous préfecture, puis des services sympas comme la DREAL (le "E", c'est pour "environnement")
- des "chambres" consulaires: celle d'Agriculture, par exemple
- Et, ... des élus
Là, alors, c'est bien parti. Il faut mettre les choses (élus, chambres, privé, public)  dans le bon ordre et surtout, surtout se débrouiller à ne pas avoir à faire avec les citoyens.
C'est du grand art.cool
 
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